C’est en 2023 que la charte ESG de Sofidy a vu le jour. Son objectif était de définir et de communiquer les grands axes de la démarche de durabilité, les indicateurs clés et les exemples concrets de réalisation. En 2025, elle évolue pour intégrer le travail effectué ces deux dernières années. La stratégie des fonds s’est renforcée et un quatrième fonds, Sofidynamic, a obtenu le label ISR. Il s’agissait aussi de mettre à jour la feuille de route pour les années à venir : poursuite de la réduction de l’empreinte carbone des bâtiments, prise en compte de l’enjeu de biodiversité, et objectif d’atténuation des risques climatiques du portefeuille.
Une démarche d’amélioration continue
Cette charte ESG reflète la démarche globale de Sofidy. Elle ne se limite pas à la labellisation ISR de certains fonds ou à la certification environnementale (HQE, BREEAM) de bâtiments. L’idée est d’insuffler dans toute l’entreprise une démarche de progrès continu sur les indicateurs de durabilité du portefeuille. Ainsi, tous les fonds de Sofidy sont classés « Article 8 » au sens de la réglementation SFDR : non seulement, ils intègrent des critères ESG, mais ils ont des objectifs de durabilité sur une partie du portefeuille.
Par ailleurs, cette ambition suppose une gouvernance efficace : un comité ESG mensuel regroupant une trentaine de personnes, intégrant la direction générale, suit ainsi l’avancée des initiatives. Chaque collaborateur est formé et intéressé aux résultats, via une indexation d’une partie de sa rémunération variable à des objectifs ESG. Il faut aussi embarquer les parties prenantes extérieures : property managers, locataires. Ainsi, la signature de baux verts est devenue systématique, ou encore les locataires se voient transmettre un éco-guide et s’engage à surveiller ses consommations et à les communiquer à Sofidy.
L’ESG : une dimension clé de l’immobilier
Pourquoi persévérer sur l’ESG au moment où il fait moins les gros titres ? Pour une raison simple. L’immobilier est un secteur clé de la transition énergétique, représentant environ 25% des émissions de gaz à effet de serre en France. Avec 5 400 actifs gérés, soit 2,9 millions de m², Sofidy a un rôle significatif à jouer dans la décarbonation de l’économie, et dispose d’un levier d’action majeur, grâce au travail sur son patrimoine existant.
L’exemple récent de la rénovation d’un immeuble de bureaux à Cergy est significatif. Les travaux ont permis une réduction des consommations énergétiques de plus de 50%, tout en conservant la structure du bâtiment et limant ainsi le poids du carbone embarqué. En parallèle, un travail a été réalisé pour progresser sur les enjeux de santé et de mobilité douce : un désamiantage et des mises en conformité ont été réalisés, garantissant la sécurité des occupants et la pérennité de l’actif. Des infrastructures de recharge pour véhicules électriques (IRVE) ont également été mises en place.
Au-delà de cet exemple, c’est sur 100% du patrimoine que Sofidy suit les consommations énergétiques, tous les immeubles de plus de 1000 m² et ceux dont le DPE est le plus faible faisant l’objet d’un plan d’amélioration de la performance énergétique. Une ambition qui va plus loin que l’obligation réglementaire. Sofidy a évalué son empreinte carbone à 64 000 tCO2eq, soit 24,4 kgCO2eq/m², et travaille à l’amélioration continue de ces chiffres, en définissant des plans d’actions adaptés aux différentes typologies d’actifs et aux spécificités locales.
Quand l’investissement immobilier a une dimension sociale
L’impact social de l’immobilier est moins facile à appréhender, mais Sofidy a la particularité de détenir environ 1 500 commerces de centre-ville, ce qui en fait un véritable acteur de l’aménagement urbain et de la ville du quart d’heure : 65% de ces commerces sont dédiés à des activités classées comme utiles ou très utiles à la vie quotidienne (santé, éducation, restauration…). Quant au fonds Soliving, dédié à l’immobilier résidentiel, il contribue à trouver des solutions efficaces aux problèmes de logement, par exemple en investissant dans les résidences pour seniors en situation de dépendance légère Chez Jeannette : une alternative à un EHPAD.
Pour l’investisseur, la question du coût de la démarche ESG est légitime, mais il faut comprendre qu’elle crée de la « valeur verte ». La certification environnementale d’un bâtiment permettra de le vendre plus cher ou de le louer plus facilement, surtout en bureau où les grands utilisateurs sont exigeants. Quant à la réduction des consommations, elle fait baisser les charges afférentes, facilitant l’augmentation du loyer, donc la performance de l’investisseur. De manière similaire, dans le commerce de centre-ville, le choix judicieux d’un locataire dont l’activité apporte une valeur ajoutée locale est un moyen de contribuer à son succès et de pérenniser les flux locatifs. L’ESG n’est pas l’ennemi de la performance, mais son compagnon de route.
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