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Investir dans une SCPI, c’est profiter des avantages de l’immobilier locatif sans les tracas de la gestion (en prenant en compte qu’il y a aussi des risques qui y sont liés, comme pour tout investissement).
Comme pour la plupart des placements, cela implique des frais. Alors, faut-il s’en inquiéter ? Pas vraiment !
Ces frais sont transparents et servent à assurer la gestion du parc immobilier détenu par votre SCPI.
Passons ensemble en revue l’ensemble des frais applicables aux SCPI pour mieux comprendre leur utilité, apprendre à les décrypter, et pourquoi il est nécessaire de prendre du recul face aux SCPI sans frais d’entrée, très en vogue en ce moment mais pas toujours avantageuses sur le long terme !
Sommaire :
Contrairement à un investissement immobilier locatif en direct, avec les SCPI vous n’avez rien à gérer : ni locataires, ni travaux, ni gestion comptable. Autrement dit : investir dans une SCPI, c’est investir dans un parc d’immobilier locatif… mais dont la gestion est entièrement déléguée.
Comme tout placement géré, cette délégation a naturellement un coût. Les frais prélevés par les SCPI servent précisément à couvrir l’ensemble des charges liées à la gestion et au bon fonctionnement du patrimoine immobilier : sélection et achat des immeubles, entretien des biens, gestion des locataires, suivi administratif et juridique, ainsi que la relation avec les associés de la SCPI.
Ces frais sont clairement identifiés et intégrés dans la gestion de la SCPI. D’ailleurs, les performances affichées sont toujours exprimées nettes de frais : les rendements communiqués tiennent déjà compte des frais de gestion. Pas de mauvaise surprise, tout est transparent.
Bon à savoir
Chaque SCPI détaille précisément ses frais dans les documents réglementaires (document d’informations clés, note d’information), accessibles à tous les investisseurs et qui vont sont remis avant chaque souscription. |
Les frais de souscription sont des frais d’entrée prélevés lors de l’achat de parts de SCPI. Ces frais sont destinés à rémunérer la préparation des augmentations de capital, la recherche des capitaux, la préparation et l’exécution des programmes d’investissements.
Ces frais sont inclus dans le prix de souscription : vous ne les payez pas en plus, ils sont bien pris en compte dans le montant que vous investissez. Néanmoins, ils ne se matérialisent réellement qu’au moment de la revente : c’est à ce moment-là qu’ils sont déduits pour calculer la « valeur de retrait » de votre part, c’est-à-dire le montant que vous récupérez.
Les frais de souscription sont fixés par la société de gestion et peuvent varier d’une SCPI à l’autre. En général, ils représentent entre 2 % et 12 % HT du prix de souscription de la part (soit 2,4% et 14,4% TTC au taux de TVA actuellement en vigueur).
A noter
Certaines SCPI récentes ne facturent pas de frais de souscription à l’entrée. Cela peut sembler plus attractif, mais ces modèles prévoient généralement des frais de sortie (appelés « frais de retrait »), souvent appliqués si les parts sont revendues avant une certaine durée de détention pouvant aller jusqu’à 8 ans. |
Les frais de gestion sont des frais récurrents qui rémunèrent la gestion quotidienne de la SCPI.
Ils couvrent, entre autres :
Pour les investisseurs, ces frais sont transparents : en effet, le montant reçu par un associé de la SCPI sous forme de dividende est toujours « net de frais de gestion ». Ils sont directement déduits des loyers perçus avant leur distribution.
Ces frais de gestion sont exprimés en pourcentage des revenus bruts de la SCPI. Ils avoisinent le plus souvent, entre 8% et 10% HT (soit 9,60% et 12% TTC au taux de TVA actuellement en vigueur) des revenus locatifs bruts (loyers perçus avant déduction de toutes charges).
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Les frais de suivi de pilotage ne sont pas systématiquement prélevés sur toutes les SCPI, mais peuvent être appliqués en fonction des besoins du portefeuille immobilier.
Ces frais peuvent couvrir à titre exceptionnel la gestion des travaux réalisés sur les biens immobiliers détenus par la SCPI. Dès qu’un immeuble nécessite des rénovations, des améliorations énergétiques ou des mises aux normes, par exemple, ces frais permettent de financer le suivi et le contrôle des interventions (planification des travaux, rémunération des professionnels qui supervisent les chantiers, etc.).
Les frais de suivi et de pilotage des travaux sont calculés sur la base du montant des travaux réalisés. Il n’y a pas de taux unique, mais ils sont mentionnés dans les documents de la SCPI (note d’information, statuts, rapport annuel).
Les frais d’arbitrage (ou commission d’arbitrage) correspondent aux frais liés à la vente de biens immobiliers détenus par la SCPI.
Lorsqu’une SCPI vend un immeuble, elle engage divers coûts, comme les commissions d’agence immobilière, ou encore les honoraires des experts qui évaluent la valeur des biens.
Ces frais de transaction servent donc à :
Ils ne sont pas directement facturés aux investisseurs, mais sont prélevés directement le produit de la vente de l’actif.
Certaines SCPI dites « sans frais de souscription » ou pratiquant des frais de souscription réduits par rapport aux standards du marché peuvent appliquer des frais de retrait.
Ces frais sont mis en place par certaines sociétés de gestion afin d’encourager les associés de ces SCPI à conserver leurs parts de SCPI durant un certain nombre d’années et à ne pas les vendre trop rapidement. On peut donc les appeler les « frais de retrait anticipé ».
Ils sont fixés par les sociétés de gestion, et sont variables, oscillant souvent entre 5% et 6% HT (soit 6% et 7,20% TTC au taux de TVA actuellement en vigueur) pour des retraits effectués avant le terme du délai de détention recommandé.
Lorsque vous revendez vos parts de SCPI, des frais peuvent s’appliquer en fonction du mode de cession :
De nouvelles SCPI sont apparues depuis peu sur le marché : ces dernières ne prélèvent pas de frais de souscription. Même si cela peut sembler très intéressant, il faut faire attention. L’absence de frais d’entrée ne signifie pas qu’il n’y a pas de frais. Ces SCPI se rémunèrent différemment.
Comme expliqué précédemment, dans une SCPI classique, la société de gestion perçoit généralement des frais de souscription de 2 % à 12 % HT (soit 2,4% à 14,4% TTC au taux de TVA actuellement en vigueur) du montant investi.
Dans une SCPI sans frais de souscription, cette rémunération n’existe pas, mais est souvent compensée autrement. Par exemple en appliquant des « frais de retrait » en cas de vente des parts avant le terme de la durée de détention recommandée ou en augmentant d’autres frais notamment les frais de gestion qui peuvent atteindre parfois 15% à 18% HT soit 18% à 21,6% TTC (VS une SCPI « classique » où les frais de gestion tournent autour de 8 à 10% HT – soit 9,6% à 12% TTC au taux de TVA actuellement en vigueur).
Prenez donc garde à bien tenir compte des autres frais appliqués si vous faites le choix de vous tourner vers une SCPI sans frais de souscription pour vous assurer de bien prendre en compte tous les autres frais qui y sont associés.
Les principaux frais lors de l’achat de parts de SCPI sont :
Non, vous ne payez pas directement de frais de notaire en SCPI. Cependant, la SCPI supporte ces frais lorsqu’elle achète des biens immobiliers.
Les frais des SCPI sont décrits, notamment dans :
Cliquez ici pour découvrir la documentation de nos différents fonds.
Non, toutes les SCPI appliquent des frais. Cela étant, chacune est libre d’appliquer ses tarifs.
C’est pourquoi il est recommandé de bien les comparer avant d’acheter des parts, et de vous faire accompagner par un professionnel de la gestion de patrimoine qui saura vous éclairer sur ce sujet.
Véritable outil d’aide à la décision, le TRI indique la performance annualisée d’une SCPI sur une période donnée, telle que 5 ou 10 ans.
Un TRI élevé permet de démontrer la résilience d’une SCPI dans le temps.
Entre le jour J de l’achat des parts de SCPI et la date de perception des premiers dividendes s’écoulent un nombre de jours déterminé : le « délai de jouissance ».
Mais pas de raison de s’inquiéter : cette période est essentielle aux sociétés de gestion pour investir au mieux votre épargne.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) sont des investissements à long terme sans garantie de performance. Il existe un risque de perte en capital pour ce placement soumis aux fluctuations des marchés immobiliers et financiers.Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. La durée de placement minimale recommandée est généralement de 8 ans. Comme tout investissement, l’immobilier présente des risques : absence de rendement ou perte de valeur, qui peuvent toutefois être atténués, sans garantie, par la diversification immobilière ou locative du portefeuille du fonds. Ces fonds ne bénéficient d’aucune garantie ou protection de capital et présentent notamment un risque de perte en capital, un risque de liquidité et un risque de durabilité. Le détail des risques est décrit dans le Document d’informations clés (DIC) et la note d’information de chaque SCPI. Communication publicitaire.
Vous souhaitez en savoir plus ? Découvrez notre guide dédié aux risques des SCPI.