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La valeur de retrait est une notion propre à l’univers des SCPI. Cette valeur permet aux investisseurs de savoir quelle somme ils percevront s’ils revendent leurs parts.
Cet article décrypte pour vous les informations importantes à connaître autour de la valeur de retrait des SCPI comme son mode de calcul, les différences avec la valeur de souscription etc.
Découvrez aussi quelques cas particuliers qui s’appliquent dans le cadre des SCPI à capital fixe et des SCPI sans frais d’entrée.
Sommaire :
La valeur de retrait est le montant que percevra un investisseur en SCPI s’il décide de vendre ses parts, frais de souscription déduits.
A noter
La valeur de retrait est consultable dans les bulletins trimestriels de chaque SCPI, et peut parfois s’appeler le « prix de retrait ». |
La valeur de retrait d’une SCPI est calculée en soustrayant les frais de souscription, du prix de souscription actuel d’une part.
Déterminés par les sociétés de gestion, ces frais de souscription oscillent entre 2 et 10% HT du montant de l’investissement (pour les SCPI Sofidy). Pouvant être comparés aux frais de notaire d’un achat sur le marché immobilier traditionnel, les frais de souscription d’une SCPI sont destinés à rémunérer la recherche de capitaux, la préparation des augmentations de capital, ainsi que la préparation et l’exécution des différents programmes d’investissements.
La valeur de retrait d’une SCPI est différente selon que le retrait soit « compensé » ou non.
Un retrait compensé signifie qu’il est compensé par une souscription en parallèle.
Auquel cas, la valeur de retrait de la part correspond au prix de souscription diminué des frais de souscriptions.
En cas de retrait non compensé, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de souscription en face, le retrait peut être honoré par un fonds de remboursement, créé par l’assemblée générale des associés.
Dans ce cas précis, le retrait pourra s’effectuer à un prix qui sera compris entre 90% et 100% de la valeur de réalisation par part.
Si vous détenez des parts de SCPI, sachez que vous avez la possibilité de les vendre à tout moment. Les SCPI n’imposent pas de durée de détention, même si la SCPI est un investissement de long terme, avec une durée de détention recommandée d’au moins 8 ans.
Cependant, certaines SCPI prévoient des frais de pénalité (ou « de sortie ») en cas de revente trop rapide, notamment les SCPI sans frais de souscription.
Si la vente intervient avant un délai fixé par la société de gestion, certaines peuvent alors facturer une commission de sortie de l’ordre de 5% HT environ.
Une mesure qui vise à maintenir la stabilité et à encourager les associés à conserver leurs parts à minima pendant la durée de détention recommandée.
Rappelons que la SCPI est un placement immobilier locatif avec un horizon d’investissement à long terme. Conserver ses parts de SCPI sur 8, 10, 15 ans ou plus vous permet de maximiser la rentabilité potentielle de votre placement et d’accroître ainsi, vos chances de revalorisation des parts.
Notez enfin que comme pour tout placement, les performances passées ne préjugent en rien des performances futures. Vous êtes soumis à un risque de perte en capital.
Dans le cadre d’un placement en SCPI, les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché.
Aujourd’hui, les SCPI à capital variable représentent la grande majorité du marché. Le reste est constitué de SCPI à capital fixe.
Contrairement aux SCPI à capital variable, où les parts peuvent généralement être revendues à tout moment à la valeur de retrait en vigueur, les parts de SCPI à capital fixe se négocient sur un marché secondaire, entre investisseurs. Cela signifie que leur prix n’est pas prédéterminé : il dépend de l’offre et la demande.
Concrètement, les associés qui souhaitent vendre leurs parts indiquent un prix minimal de vente, tandis que les acheteurs potentiels déposent des ordres d’achat avec un prix maximal. La société de gestion enregistre l’ensemble de ces ordres dans un registre et organise régulièrement leur confrontation. Le prix d’exécution est alors déterminé comme le prix permettant d’échanger le plus grand nombre de parts. Il peut donc exister plusieurs propositions d’achat et de vente à des prix différents, mais seule la combinaison la plus efficace (en termes de volume échangé) est retenue.
Ce prix d’exécution, aussi appelé prix net vendeur, correspond au montant réellement obtenu par le vendeur. Il peut être supérieur ou inférieur à la dernière valeur de part connue.
Et si aucun prix d’exécution ne peut être fixé (par exemple, s’il n’y a pas de chevauchement entre les prix proposés par les acheteurs et les vendeurs), la société de gestion publie les meilleures offres disponibles : le prix d’achat le plus élevé et le prix de vente le plus bas, ainsi que les volumes correspondants.
Depuis quelques années, des SCPI sans frais d’entrée ont fait leur apparition sur le marché.
Ce type d’investissement sans frais de souscription permet potentiellement de maximiser la valeur de retrait et donc, le taux de rentabilité.
Toutefois, les SCPI sans frais affichent souvent des coûts de gestion assez élevés. Il peut également y avoir des « frais de sortie » (ou « pénalités de sortie ») si les investisseurs revendent trop vite leurs parts.
A noter
Dans le cadre d’une SCPI sans frais de souscription, la valeur de retrait est égale au prix de souscription. . |
Le taux de distribution mesure la rentabilité annuelle d’une SCPI.
Découvrez comment il est calculé, ce qu’il révèle sur une SCPI, et comment l’interpréter efficacement.
Le TOF reflète la capacité d’une SCPI à générer des revenus en fonction de l’occupation de son patrimoine immobilier.
Plus il est élevé, plus la gestion locative est optimisée, garantissant ainsi une meilleure stabilité des rendements.
Entre le jour J de l’achat des parts de SCPI et la date de perception des premiers dividendes s’écoulent un nombre de jours déterminé : le « délai de jouissance ».
Cette période est essentielle aux sociétés de gestion pour investir au mieux votre épargne.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) sont des investissements à long terme sans garantie de performance. Il existe un risque de perte en capital pour ce placement soumis aux fluctuations des marchés immobiliers et financiers.Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. La durée de placement minimale recommandée est généralement de 8 ans. Comme tout investissement, l’immobilier présente des risques : absence de rendement ou perte de valeur, qui peuvent toutefois être atténués, sans garantie, par la diversification immobilière ou locative du portefeuille du fonds. Ces fonds ne bénéficient d’aucune garantie ou protection de capital et présentent notamment un risque de perte en capital, un risque de liquidité et un risque de durabilité. Le détail des risques est décrit dans le Document d’informations clés (DIC) et la note d’information de chaque SCPI. Communication publicitaire.
Vous souhaitez en savoir plus ? Découvrez notre guide dédié aux risques des SCPI.